2016

Vertige

Image : Maxime Boutin, Turritopsis Nutricula, 2013

 

 

Soirée mondaine

D'habitude, je les évite. Et assez rapidement, je prends cette décision: "Non, cette soirée n'est pas pour moi". 

Mais hier soir, à L'Escalier, il y avait un vernissage de Beware MTL! et mon frère y expose une photo. Mon frère m'a personnellement envoyé l'invitation: comment refuser? J'étais même intéressée à y aller.

Le sujet: "Passé minuit". 

Eh la la, rien de bon ne peut arriver "après minuit", non?

Un voyage à étapes (prise 2)

« De ces voyages qui vous font et vous défont…»

Je parle rarement du retour de mon six mois en France. J'adore raconter ce que j'ai vécu là-bas, toute la culture qui se trouve en Europe, ma passion du voyage qui y est née... après la liberté et les découvertes, il me fallait revenir à Montréal. J'évoque encore moins souvent la rencontre que j'ai fait sept semaines avant de revenir « à la maison ».

Je porte encore en moi les traces de cette rencontre improbable

Celui qui, au hasard d’un déplacement, rencontre l’autre ne se déplace pas, il fait dans sa propre ville l’expérience d’un voyage.

 

Elle ne m’a probablement jamais même entr’aperçu, trop occupée qu’elle était à terroriser son enfant. Mais, moi, je l’ai vue deux fois plutôt qu’une.

* * *

Raconte-moi ton voyage

Je n’ai jamais autant rêvé de voir ce pays dont tu ne cesses de me parler, cette Inde, véritable sous-continent, que tu parcours pour apprendre à danser, à jouer de la musique, pour écrire des histoires.

Voyager avec toi dans le sud de l’Inde, où tu apprends le barathanatyam auprès d’une guru qui t’enseigne sans autres mots que ceux du corps.

M comme Mirage

Celui qui voyage sans rencontrer l'autre ne voyage pas, il se déplace.

— Alexandra David-Néel

 

Cette phrase, je l’ai d’abord trouvée d’une grande beauté, portée par un élan d’ouverture sur le monde. Seulement, elle m’a fait voir le voyage que je suis à préparer sous un tout autre angle et je ne sais plus si j’ai toujours envie de partir.

Devant le poêle à bois

Vingt heures quinze, à l’exception du feu qui ronronne dans le poêle à bois et de trois chandelles dont la flamme vacille à quelques centimètres de mon carnet, l’intérieur de la cabane est plongé dans l’obscurité. Assise près de la bête au ventre de métal crépitant que je ne cesse de nourrir pour échapper au froid, j’entreprends l’écriture de cette première journée de voyage.

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