2016

Sur le chemin du retour

Le voyage est terminé, mais j’y suis encore. Une porte s’est ouverte, à l’intérieur de moi, et je n’arrive pas à la refermer. Les pentures ont cédé et le vent a emporté le battant.

J’ai débouché dans un non-lieu. Dans un lieu qui n’est pas mien, semblant de chez moi, quelque part entre Montréal et Québec. Mon corps m’y attend, mais moi, je suis encore sur le chemin du retour.

Staccato

Corps

image libre de droits, CC0 public domain

 

L'ours & l'aigle

Être sûr de sa force
Sûr de son envergure
Pour gagner le combat

Et tomber dans ses bras
Comme ça, sans crier gare

La douceur de Kokom.
J'accepte le câlin
Je suis bien dans ses bras
Et laisse derrière moi, tout ce qui doit y être

Sourire les yeux fermés
Ne vouloir rien de plus
Que rester dans ses bras

Mettons la tête sous l'eau.

Merci petit brin d'herbe, de pousser.

Merci grand vent du soir, de souffler.

Dans mes déambulations profanes, le quotidien m'étouffe, inconsciemment.

Je lève la tête, trop peu souvent.

Je m'arrête.

Obstinément. 

Aujourd'hui, j'ai décidé de briser la surface glacée conventionnelle. Parce que c'est en mettant la tête sous l'eau que l'on ressent la caresse du vent différemment en ressortant. Plus intensément. 

« La » technique (créative) et la transmission...

« La plupart d’entre nous apprennent la technique, mais ont très peu de choses à dire. [...] Vous pensez que vous serez capables de vivre heureux, en créateurs, en apprenant une technique, et c’est la technique qui détruit la faculté créatrice – ce qui ne veut pas dire qu’il ne faut pas de technique! » (Krishnamurti, 1967 : 240)

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