Mettons la tête sous l'eau.

Auteur·e du carnet: 

Merci petit brin d'herbe, de pousser.

Merci grand vent du soir, de souffler.

Dans mes déambulations profanes, le quotidien m'étouffe, inconsciemment.

Je lève la tête, trop peu souvent.

Je m'arrête.

Obstinément. 

Aujourd'hui, j'ai décidé de briser la surface glacée conventionnelle. Parce que c'est en mettant la tête sous l'eau que l'on ressent la caresse du vent différemment en ressortant. Plus intensément.