2016

Un pèlerinage du pain à Montréal

Sur l'autoroute 10 à six heures du matin, la poudrerie souffle et balaye le bitume. C'est enneigé pour rejoindre l'autobus qui me mènera en ville. Je me suis levé tôt – quatre heures – mais je me dis que c'est tard pour ces boulangers que nous allons rencontrer aujourd'hui.

L'âme du monde

Au début de la session, durant un court débat sur la religion, j'ai parlé d'un livre dont le titre ne me revenait pas. Il s'agit de L'Âme du monde  écrit par Frédéric Lenoir. Ce qui est drôle, c'est qu'il est dans le métro montréalais en ce moment. Il y a une annonce pour son dernier livre et je n'avais pas fait le lien avant maintenant. On voit son visage un peu partout dans les wagons accompagné de son livre sur le bonheur.

Pain brioché, boules au beurre d'érable

Je pense avoir sous-estimé... le pain. 

Plus qu'un simple accompagnement, je découvre le pain de Kaplan: une entité qui traverse la langue, le goût et la nation.

Moldu

Le qualificatif moldu m’a été attribué par une connaissance adepte de spiritualité et persuadée que le monde envoie des signaux à ceux qui y sont attentifs. Je crois que la désignation lui a échappé quand j’ai refusé qu'elle utilise le tarot amérindien pour régler mes problèmes de coeur. Le terme moldu provient de l’univers d’Harry Potter, c’est le mot qu’utilisent les sorciers pour parler des humains qui n’ont pas de pouvoirs magiques.

Inception

Deuxième entrée (28 janvier 2016) :

Où es-tu maintenant?

Je suis sur une petite île rocheuse au milieu d’un lac. J’y suis allé cet été. Un ami m’avait prêté son chalet quelques jours. Sur l’île, il y a de la végétation : un parterre de lichen, de grands conifères sans branches sur leur partie inférieure. Il y a un superbe cap rocheux. Le lac se trouve au milieu de montagnes. C’est magnifique.

Migrance

Source de l'image : Yohann-Mickaël Fiset, Lac aux castors, Mont-Royal, Montréal, Québec, 2015-12-23.

Troisième entrée (21 février 2016) :

Le nomade et le sédentaire

 
Les derniers jours m’ont beaucoup fait réfléchir à la notion de déplacement et d’immobilité, qui caractérisent à leur façon l’esprit du voyage. La tempête démesurée qui a assailli l’Outaouais mardi et la condition d’hivernèrent obligée qui s’en est suivie m’a plongé dans une torpeur que j’avais oubliée, l’hiver.
 

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