J'écris fleuve (table-ronde)
Publié le 06/02/2016 - 14:52
Publié le 06/02/2016 - 14:52
Publié le 02/24/2016 - 15:47
Publié le 02/16/2016 - 22:45
Publié le 11/19/2015 - 10:52
Le ciel de Valence
un ciel gris un gris froid
de la brume et des frissons
c'était en août pourtant
ce jour-là
à l'aquarium de Valence
des poissons avaient nagé
au-dessus des têtes
le cou cassé
la bouche entrouverte
les visiteurs les regardaient à travers les parois
d'un tunnel de verre
on se lasse des écailles
des couleurs tropicales
des mouvements aquatiques
imprévisibles
et des branchies qui s'agitent
Publié le 10/29/2015 - 16:42
RÉCIT NOMADE : Tout d'abord, peux-tu nous expliquer comment s'est structuré ton voyage en Colombie-Britannique, compris entre mai 2012 et février 2014?
Publié le 10/15/2015 - 14:03
« Le voyage est un état d’esprit », Nicolas Bouvier
Cent-quatre-vingt-neuf kilomètres, deux heures dix-huit minutes de voiture, et une heure de traversier me séparent de l’Île Verte et de l’écriture. Je suis contrariée. Je me sens égoïste de l’être.
Publié le 10/12/2015 - 12:23
Assisse sur la plage, je joue comme un enfant avec les algues. Je laisse mon imagination m'emporter loin des tracas quotidiens. Le murmure des vagues en toile de fond, je sens que le temps m'appartient. L'environnement m'inspire des créations farfelues et je leur tend l'oreille, je me laisse entrainer. Les rochers s'animent et me suggèrent de drôles de formes, mes mains sont impatientes de les façonner, de voir ce qui va surgir. Une connexion profonde avec la nature m'habite à présent et je ne vois plus le temps défiler.
Publié le 10/11/2015 - 13:10
J'ai cueilli une roche
y ai dessiné des plumes.
Elle s'est transformée en aile.
Je l'ai laissée là
suis partie
elle s'est envolée.
J'en ai cueilli d'autres
les ai gardées dans mes poches.
Je suis restée au sol.
Je les ai ramenées avec moi
elles ont fait des racines
j'ai dû les planter.
Elles ont poussé
se sont transformées en îles.
Autour de moi
parmi elles
la mer
Publié le 10/11/2015 - 12:45
L’air salin asséchait les lèvres et piquait les yeux. Les roches glissantes se hérissaient en pentes abruptes. Il y avait le bruit des vagues sur la grève, celui du vent, le cri des goélands et des canards… Nous tentions maladroitement d’enjamber les flaques d’eau vaseuses laissées par la marée sur son passage. Plus nous avancions et plus le phare où nous étions hébergés nous apparaissait être un point minuscule à l’horizon.
Publié le 10/09/2015 - 09:10
Ouverture sur l'horizon
Voilure migratrice
Temps suspendu
Que la mémoire comme couture du temps