Publié le 05/19/2016 - 12:24
Image libre de droits.
Êtes-vous tombé par hasard sur un fragment de cette œuvre? La page d’accueil se trouve ici.
Montréal, Québec, Canada :
Assis. Les mains bougent. Moins que les lèvres. « En second lieu, Deleuze et Guattari1 ».font appel au principe de multiplicité, et ceci, en s’opposant aux idées d’unités, de dualité, de croissance en arbre – puisque Un devient deux – ou par racine. Pour eux, ces différents systèmes ne prennent pas en compte le tout, ils ne sont pas en ouverture, mais en fermeture. Ils limitent les options, ils isolent, ils divisent. Ils ajoutent : chaque fois qu'une multiplicité se trouve prise dans une structure, sa croissance est compensée par une réduction des lois de combinaison. Pour eux, la multiplicité fonctionne par agencement : Un agencement est précisément cette croissance des dimensions dans une multiplicité qui change nécessairement de nature à mesure qu'elle augmente ses connexions. Il n'y a pas de points ou de positions dans un rhizome, comme on en trouve dans une structure, un arbre, une racine. Il n'y a que des lignes. Le rhizome est donc sans positions précises, il évolue, il croit, multiplie ses dimensions. Il n’est pas Un ».
- 1. Gilles Deleuze et Félix Guattari, Mille Plateaux, [en ligne] http://www.psychaanalyse.com/pdf/MILLE%20PLATEAUX%20GILLES%20DELEUZE%20FELIX%20GUATTARI%20(%2015%20Pages%20-%20381%20Ko).pdf, (consulté le 12 avril 2016), para. 7.
