Catherine-Montréal / Interview 4
Publié le 12/07/2016 - 20:14
Publié le 12/07/2016 - 20:14
Publié le 11/07/2016 - 19:41
« Je l’ai suivie, car elle avait de beaux cheveux. Ils tombaient comme ça, au bas de ses reins. Un noir profond, un noir froid, d’iceberg, un noir sibérien.
Ses cheveux étaient noirs comme ses yeux. Au soleil, sa peau reluisait comme une pierre précieuse.
Publié le 11/05/2016 - 23:52
Voilà maintenant cinq jours que notre traineau est tombé en panne comme seuls les traineaux peuvent le faire. Cinq jours que nous n’avons pas avancé, que le vent irrite nos sens, que l’on s’épuise à tenter de réparer l’irréparable. Que nous voyons notre nourriture comme nos chances de bouger s’amenuiser.
Publié le 10/31/2016 - 12:38
Tout à coup je n'y étais plus. Je voyais seulement les montagnes au loin et le sentier sous mes pieds qui allait m'y mener. L'eau qui clairsemait le sol entourait la route et me munissait d'un sentiment de légèreté et de liberté incommensurable. Le bruit avait disparu pour laisser la place à une vibration intérieure qui résonnait au rythme du vent. J'étais ailleurs et je n'avais qu'à marcher, avancer, me diriger tout droit, pour atteindre la hauteur des collines qui m'éleveraient au-delà. Mais au-delà de quoi?
Publié le 10/03/2016 - 22:34
Publié le 09/29/2016 - 10:36
Publié le 09/27/2016 - 15:23
Carnet 01
Écrire… est-ce, en soi, un voyage?
Oui. C’est un long voyage. Il est parfois périlleux, parfois douloureux, mais il ne saurait être dangereux. C'est plutôt libérateur.
Publié le 09/23/2016 - 15:35
12/12/2016 | ALORS QUOI?
Publié le 09/20/2016 - 23:58
Question :
Identité du voyage – main volage
Sensualité du moment, brise érotique.
Le rapport entre espace et peau?
20-09-2016
Ta main fusionne dans la mienne -
Nous vivons sur du temps emprunté. C’est exagéré, on dépasse clairement les limites de notre contrat de couple. Notre relation est impossible et tu le sais très bien aussi.
Ta main qui glisse dans mes cheveux et qui caresse ma nuque -
Publié le 09/20/2016 - 13:14
Alors tu es là, sur le seuil de ton existence, de ce que tu connais qui vacille. Et tu vibres d’excitation, de tension, d’impatience. Et tu te sens vivante si tant est que ce soit ça, que ça puisse être réduit à ça, à ces puissantes inspirations et expirations, au tambourinement irrégulier de ton cœur dans ta poitrine enflammée, à cette partie de toi que je ne connaissais pas et qui s’est réveillée.