L'étape de l'avant-voyage et le dessin en voyage.

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L'ÉTAPE DE L'AVANT-VOYAGE ET LE DESSIN EN VOYAGE

RECHERCHE-CRÉATION SUR LES RÉCITS DE VOYAGE

 

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LE VOYAGE est généralement défini comme un « déplacement »[1], le terme "voyager" correspondant quant à lui à « faire un trajet »[2], à « se déplacer »[3] ou à « être transporté »[4].

Le voyage tel que je l'entends - c'est-à-dire le voyage tel que je le vis, ou le voyage tel que je l'écris - englobe pour moi une bien plus large période de temps que celle pendant laquelle s'effectue mon déplacement en-dehors de chez moi.  Si le voyage correspond évidemment au temps passé ailleurs, il implique aussi, à mes yeux, l'étape qui le précède et celle qui le suit - deux laps de temps (que je nomme "avant-voyage" et "après-voyage") ne pouvant pas être inscrits sur un calendrier ou dans un agenda.

Parce que je me trouve présentement en amont d'un voyage d'écriture dont le départ est fixé le 15 mai prochain, voyage qui m'habite déjà mais dont je ne peux cibler la date du jour où celui-ci est apparu en moi, j'ai eu envie, voire besoin, de me questionner sur ces semaines bien spéciales qui précèdent mes voyages.

En fouillant dans la littérature de voyage, tant du côté des récits de voyage que de celui des essais sur le voyage, j'ai remarqué que l'étape du voyage même ainsi que l'étape de l'après-voyage étaient beaucoup plus évoqués, relatés et réfléchis que l'étape de l'avant-voyage.  Mes recherches sur cette dernière période précise, fraiches de quelques semaines, ont donc pour l'instant peu d'assises théoriques.[5]

Avant d'aller plus loin, il me faut clarifier que le récit de voyage m'intéresse ici davantage que le voyage en soit - et j'insiste.  En effet, vu ma posture d'artiste-écrivaine et de chercheuse-lectrice, je me sens davantage concernée par ce qui est pensé et raconté dans le récit découlant de l'expérience de voyage que par le simple déplacement géographique que représente tout voyage effectué par une personne qui ne déciderait pas d'en faire une oeuvre.  C'est donc autour du voyage destiné à devenir un récit que l'ensemble de ma réflexion s'articule.

L'ÉTAPE DE L'AVANT-VOYAGE qui m'intéresse s'associe en plusieurs points à la période de séparation que cerne l'auteur anthropologue Victor Turner dans son essai Le phénomène rituel.  La lecture et l'étude d'un passage de texte a attiré mon attention dès le début de mes recherches sur la question de l'avant-voyage.  En parcourant la présentation du concept de rituel qu'il décline en trois étapes qu'il nomme "séparation", "liminarité" et "agrégation", je me suis longuement attardée sur les lignes suivantes : « La première période (de séparation) comprend un comportement symbolique qui signifie le détachement de l'individu ou du groupe par rapport soit à un point fixe antérieur dans la structure sociale, soit à un ensemble de conditions culturelles (un "état"), soit aux deux à la fois. »[6]

Afin d'être mieux attentive à la manière dont se manifestait en moi cette période d'avant-voyage de création, j'ai tenu, hebdomadairement depuis janvier dernier, un carnet de bord dans lequel j'ai noté plusieurs idées, anecdotes, références, citations et observations relatives à l'avant-voyage que j'étais en train de vivre.  Les trois dernières entrées de ce carnet se trouvent glissées à l'intérieur de ce travail ; les quatorze précédentes ont été regroupées en quatre publications ayant déjà été partagées en ligne sur le site de Récit nom@de[7].

En amorçant ce carnet, j'ai réalisé que jamais je n'avais écrit une seule ligne de voyage avant de partir.  J'ai entamé tous mes carnets de route à l'aéroport, pendant le premier trajet de bus ou à la gare de train de chacun des périples pendant lesquels je voulais écrire, pendant lesquels j'ai écrit - alors que les après-voyages, eux, se sont toujours mérités bien des pages noircies dans le confort de mon chez-moi après mes jours, semaines et mois de séjours et vagabondages.  Bien sûr, je pourrais retrouver mes journaux intimes et autres bouts de papier témoignant des semaines précédant mes départs - mais il me semble que ce n'est pas pareil, parce que jamais je n'avais considéré que ces mots faisaient partie du voyage.

En examinant l'état d'esprit qui a précédé mon voyage, j'ai remarqué qu'il y avait beaucoup de questions organisationnelles de matériel, d'itinéraire et de budget qui me préoccupaient - mais que ce n'étaient pas ces questions qui m'accaparaient principalement.  En concevant mon voyage à venir, je me suis généralement vue en train d'écrire ou en train de dessiner.  Je me suis d'avance perçue calme, flâneuse, réceptive et silencieuse.

J'ai l'impression que chacun de mes voyages d'écriture s'est présenté comme une réponse à un certain manque ressenti dans ma vie quotidienne, un manque qui ne m'est jamais apparu comme une question ou une quête concrète.  Je dirais que je ressens toujours un malaise - voire un mal-être - plus fort qu'à l'habitude avant de partir en voyage.  Je n'ai jamais été en mesure de ressentir clairement ce manque, et encore moins de le nommer.  Bien sûr, ce besoin ou ce désir non comblé est bien différent d'une expérience d'avant-voyage à l'autre, chaque voyage remplissant une fonction différente.

Justement, en écrivant ce carnet, j'ai quelquefois eu l'impression que j'étais déjà partie.  Que mon voyage était entamé parce que je commençais, pour reprendre les termes de Turner, à me détacher d'un ensemble de conditions, conditions caractérisant un certain état - agité, anxieux, épuisé - dont je cherchais, depuis janvier, à échapper. 

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LE DESSIN nait d'une image perçue ou imaginée.  « Dessiner : avoir à choisir entre imiter un objet ou produire un signe, »[8] note le poète Yves Bonnefoy dans ses Remarques sur le dessin.

Parfois j'imite un objet, parfois je produis un signe.  J'ai déjà essayé de reproduire fidèlement chacune des branches et des textures d'un platane croisé dans une banlieue française, mais jamais je ne suis arrivée à le recopier parfaitement.  À l'inverse, j'ai déjà inventé un baobab dans le retrait de ma chambrette de motel sénégalais, mais évidemment à partir de vraies observations passées.  Ainsi, très souvent, j'ai dessiné un arbre en traçant quelque chose à cheval entre ce que je voyais et ce que j'imaginais - d'une part par manque de talent, de temps et de motivation pour reproduire chacune des couleurs, des ombres et des proportions réelles, et d'autre part par envie spontanée de m'adonner à une activité créative inspirée de souvenirs réels.

Mes dessins naissent d'une image à demi vraie et à demi inventée.  « Dessiner, en effet, ce n'est pas simplement  "représenter",  cela  veut  dire  aussi  examiner,  étudier  et  connaître  l'objet  que  l'on dessine »[9], écrit le peintre et photographe Matthieu Raffard dans son essai La soif d'images.

Dessiner ce que je vois me permet d'être attentive à ce qui m'entoure.  Dessiner quelque chose qui n'existe pas me permet de rester attentive à la forme qui est en train de se manifester.  La première manière (concrète, réfléchie, contrôlée) me recentre, tandis que la deuxième (abstraite, instinctive, spontanée) me défoule - et je perçois ces deux manières de faire comme deux façons fort distinctes de pratiquer le dessin, deux méthodes qui m'intéressent autant l'une que l'autre comme dessinatrice non expérimentée.  Dans les deux cas, « il s'agit à chaque fois », écrit l'auteure de carnets de voyage Anne Le Maître, « de revenir au plus près de l'humain, de le désencombrer un peu de ses prothèses techniques.  De s'en tenir à ses capacités propres - ses muscles, sa main, son oeil. »[10]

Revoir une image dessinée abstraitement, faite sans souci de représenter le monde, me permet de me rappeler l'état dans lequel je me trouvais au moment de la réalisation du dessin.  Revoir une image dessinée concrètement, en ayant cherché à figurer le monde, me permet de garder un souvenir précis du sujet rencontré - et c'est essentiellement cette manière de m'adonner au dessin que je pratique en voyage.  Comme le souligne Salvatore Santuccio dans son Manuel de dessin titré Carnet de voyage, « le dessin procure une sorte d'émouvant dévouement envers des lieux inconnus, créant avec eux des liens affectifs »[11].

LE DESSIN EN VOYAGE nait d'une rencontre.  D'une rencontre avec un lieu, un élément, une personne, une chose.

J'ai rencontré beaucoup de sujets que j'ai par la suite dessinés.  J'ai également rencontré, au fil de mes lectures et recherches, plusieurs livres remplis de dessins, et spécialement remplis de rencontres vécues en dessinant au cours d'un voyage.

Afin d'ancrer mes différentes réflexions sur le choix du dessin comme pratique artistique adoptée en voyage, je me suis référée à un tout petit corpus d'étude composé de deux bandes dessinées de l'auteur Emmanuel Lepage.  J'ai choisi ces deux ouvrages par hasard et instinct, un intérêt passé pour la catastrophe de Tchernobyl m'ayant d'abord menée vers l'un deux il y a quelques années, puis mon plus récent intérêt pour les voyages insulaires m'ayant donné envie de feuilleter l'autre.  Je tenais simplement à étudier deux oeuvres dans lesquelles le dessin occupe une place majeure.  Effectivement, dans Un printemps à Tchernobyl[12] et Voyage aux îles de la désolation[13], le dessin est le médium principal qu'a choisi l'auteur pour raconter ses voyages ; le dessin est aussi, et c'est ce qui m'intéresse davantage, l'acte de création qui a été pratiqué par l'auteur sur les lieux de ses voyages.

Le temps de mes dessins coïncide parfaitement avec le temps de mes voyages : leur rythme est le même.  M'accorder le temps du dessin me donne l'occasion et le prétexte de me poser, de me stabiliser et d'observer attentivement ce qui m'entoure et que je suis en train de découvrir.  Le temps de l'écriture, quant à lui, s'apparente moins à celui du voyage : j'écris vite, beaucoup, et en plus de décrire ce que je rencontre de mes découvertes, j'en arrive souvent, trop souvent, à divaguer vers un tourbillon de pensées que je m'acharne à étaler même si je sais que je ne peux m'en déprendre.

 

ProjetEx1.pngDessiner est pour moi une manière d'arrêter le temps.  Quand j'écris le temps file, m'échappe et s'accélère parce que j'ai l'impression que je n'ai jamais fini de tout dire.  Dessiner me force à déposer mon regard sur quelque chose et à regarder, à bien regarder, à très bien regarder les multiples détails que je n'aurais pu bien voir si je n'avais que jeté un coup d'oeil en passant - ou, pire, si j'avais pris des heures pour détailler mes peurs, mes doutes, mes agitations ou mes vulnérabilités en des lignes et des lignes de mots, les sens fermés à ce qui se serait déroulé autour de moi.

ProjetEx2.pngAinsi en dessinant je ne cesse d'apprendre, sur les postures et les gestes, sur l'enfance et la vieillesse, sur la faune et la flore, sur l'ombre et la lumière, sur l'architecture et la danse, sur les théières et les tasses à café, sur les crayons et les cahiers, et sur toutes ces minuscules parcelles de monde que je me suis appliquée à disposer, à un moment donné, sur un bout de page blanche.  J'aime ces mots de Matthieu Raffard auxquels j'adhère sur-le-champ : « Voyager, c'est se mettre à l'école d'une lente déconstruction de ce que l'on croit voir, c'est retrouver l'essence du regard.  Le voyage n'est finalement rien d'autre qu'une université du regard, c'est-à-dire un temps où l'on peut contempler le monde dans un étonnement avide qui ne cherche pas tant à comprendre qu'à recevoir. »[14]

ProjetEx3.pngDessiner, c'est une activité ludique et attrayante qui facilite les rencontres.  Je souris en dessinant - et je vois les sourires apparaitre sur les visages des gens qui me voient à l'oeuvre ou qui s'avouent curieux de venir prendre connaissance du résultat obtenu.  Lorsque mes carnets sont remplis de mots, de phrases et de paragraphes, rares sont celles et ceux qui se penchent au-dessus de mon épaule pour lire ce que je trace.

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Je n'ai jamais oublié qu'en dessinant des horizons et des visages, lors de mon grand périple entre Ouessant et Carabane, j'ai eu l'impression - probablement pour la première fois de ma vie - que je pouvais ressentir très fortement une émotion sans éprouver le besoin de tout dire en racontant et en décrivant ce qui se passait, en moi comme autour de moi.  Cela m'avait fait un bien fou.  Et je me rendais compte que de prendre mon carnet pour dessiner était beaucoup moins essoufflant que de le saisir pour relater en mots l'ampleur de ce que je percevais et pensais.
 
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LA PRÉSENCE, L'ATTENTION ET LE SILENCE m'ont hier habitée.  C'était doux.  C'était un état de plénitude serein et gai, parfaitement agréable.

Cette présence, cette attention et ce silence me rejoignent lorsque je voyage, et m'habitent littéralement lorsque je dessine.

Pourtant, c'est l'écriture que je pratique depuis que je suis une enfant.  Des milliers de fois je me suis arrêtée pour laisser s'étoffer mes secrets dans mes journaux, pour construire des poèmes avec mes états d'âme ou pour sculpter des histoires avec mes souvenirs.  Ailleurs ou ici, en voyage ou chez moi, j'écris.

Il y a quelque chose de satisfaisant dans cette pause du langage, dans cet arrêt de la pensée que m'apporte le dessin et que ne m'apporte pas l'écriture.  C'est comme si, en dessinant, je renonçais au rationnel, voire à l'intellect, pour faire appel à quelque chose de plus naturel, voire de plus organique.  Anne Le Maître en parle avec les mots « Intuitions, porosité [et] sensations ».  Elle dit que « ce sont là les fondations sur lesquelles s'appuie le monde du peintre, bien moins construit d'idées ou de concepts - bien moins tissé d'intentions - que de couleurs, de formes et de textures, d'harmonies et de contrastes, d'ombres et de lumières »[15].

Si l'échappée du langage et le frein de la pensée me font du bien, je pourrais considérer m'adonner à la musique ou à la danse que j'ai déjà pratiqués pour le plaisir.  Toutefois, en y pensant bien, je crois que quelque chose me manquerait - et je crois que cette chose serait mon besoin de garder une trace.  Je crois que la musique et la danse, dans l'instant où ils sont pratiqués, donnent quelque chose au lieu - alors que le dessin et l'écriture prennent quelque chose au lieu.  Et de cela je ne pourrais pas me passer.  Et de cela je ne suis pas encore prête à me passer : j'ai besoin de rapporter quelque chose de mes voyages.  J'ai besoin d'avoir la preuve tangible que j'étais là, présente et attentive.  Matthieu Raffard déploie impeccablement cette idée : « Peu importe le chemin ou la trace que l'on suit dès lors qu'on entre dans cet état d'intériorité.  Les voyages visent ce cadre de réflexion semblable à la prière, où l'appétit d'ailleurs s'atténue au profit d'un autre type de soif. »[16]

J'ai toujours eu, j'ai encore et j'aurai sans cesse besoin d'écrire.  J'ai l'impression que si le dessin se rapproche autant de moi depuis quelques années, c'est parce qu'il m'apporte quelque chose que ne m'apporte pas, ou que ne m'apporte plus l'écriture.  Quelque chose d'honnête qui ne mise pas sur le langage pour dire la vérité, qui n'a pas l'intention d'expliquer ou de transmettre.  Quelque chose de différent, quelque chose de plus personnel, ou de moins professionnel - parce que je ne me demande jamais, ou pas encore, ce que je ferai de mes dessins.

Dans un mois, sur l'ile d'Anticosti et l'ile Joncas, je prévois écrire un récit poétique pour un contrat avec une revue.  Mais je prévois également dessiner des arbres pour personne d'autre que moi, pour me gâter.  Pour ressentir ma présence au monde, pour me confirmer vivante.  Pour m'oxygéner l'esprit et le corps.  Puis pour revenir ensuite, doucement, sans urgence, vers l'écriture et la vie.

Il me manque, quotidiennement, d'être en silence.  Non pas de ne pas parler ou de ne rien entendre mais plutôt de retrouver un silence intérieur dans lequel mes pensées se taisent.

Lors de tous les vendredis après-midis pendant lesquels je me suis adonnée à mon carnet d'avant-voyage, autant qu'en ce jeudi d'avril où je me suis livrée à des heures de dessin d'un seul arbre, j'ai eu besoin d'être présente.  J'ai eu besoin de fixer mon attention vers un seul élément, comme si dans ma tête je ne faisais plus que répéter les mots arbre, branche, racine, ombre, écorce, gris, vert, vent, etc.  « On me demande parfois ce que je nomme présence », remarque Yves Bonnefoy.  « Je répondrai : c'est comme si rien de ce que nous rencontrons, dans cet instant qui a profondeur, n'était laissé au-dehors de l'attention de nos sens. »[17]

Ces  trois  derniers  mois,  j'ai  eu  besoin  de  mettre  en  oeuvre  ce  que  Mattheu  Raffard  nomme le « regard méditant »[18], ou ce qu'Anne Le Maître explique comme « cet état de vacances de l'âme dans lequel la présence divine a une chance de se révéler »[19].

Le voyage est le réflexe que j'ai souvent utilisé pour rendre ce type de présence possible.  Mais je sais maintenant que de quitter mon chez-moi n'est pas nécessaire : « voyage ou non », écrit Anne Le Maître, « il me suffit de me pencher sur mon carnet, de tracer au crayon quelques repères pour entrer dans la lente danse de l'eau et des couleurs et que s'arrêtent les pendules »[20].

Le dessin fait bien plus silence en moi que ne le fait l'écriture.  Dans le moment précis où je m'y adonne, pratiquer l'art du dessin me fait beaucoup plus de bien que de pratiquer l'art de l'écriture.

Je ne dessine pas au profit de l'écriture.  Je ne dessine pas pour ne pas écrire.  Je dessine pour me taire - mais cela, ce silence, je ne pourrai jamais m'empêcher de le raconter, à voix haute ou sur la page, avec maints et maints mots.

 


[1] Le Petit Robert.

[2] Antidote.

[3] Antidote.

[4] Le Petit Robert.

[5] Merci de prendre note que la Théorie du voyage, de Michel Onfray, ainsi que le deuxième chapitre "Le calendrier de l'Avant" tiré du livre Le voyage était presque parfait, de Jean-Didier Urbain, n'ont pas encore été étudiés : une future recherche sur la question de l'avant-voyage me permettra d'y recourir afin d'approfondir ma réflexion.

[6] Victor Turner, Le phénomène rituel. Structure et contre-structure, p. 95, Paris, Presses universitaires de France, 1990, 208 p.

[8] Yves Bonnefoy, Remarques sur le dessin, p. 83-84, Paris, Mercure de France, 1993, 105 p.

[9] Matthieu Raffard, La soif d'images. Petites révélations sur la lumière et la photographie, p. 42, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[10] Anne Le Maître, Bonheurs de l'aquarelle. Petite invitation à la peinture vagabonde, p. 24, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[11] Salvatore Santuccio, Carnet de voyage. Manuel de dessin, p. 6-7, Paris, Groupe Eyrolles, 2012, 159 p.

[12] Emmanuel Lepage, Un printemps à Tchernobyl, Paris, Futuropolis, 2012, 164 p.

[13] Emmanuel Lepage, Voyage aux îles de la Désolation, Paris, Futuropolis, 2011, 158 p.

[14] Matthieu Raffard, La soif d'images. Petites révélations sur la lumière et la photographie, p. 79, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[15] Anne Le Maître, Bonheurs de l'aquarelle. Petite invitation à la peinture vagabonde, p. 54, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[16] Matthieu Raffard, La soif d'images. Petites révélations sur la lumière et la photographie, p. 81, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[17] Yves Bonnefoy, Remarques sur le dessin, p. 98, Paris, Mercure de France, 1993, 105 p.

[18] Matthieu Raffard, La soif d'images. Petites révélations sur la lumière et la photographie, p. 83, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[19] Anne Le Maître, Bonheurs de l'aquarelle. Petite invitation à la peinture vagabonde, p. 56, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.

[20] Anne Le Maître, Bonheurs de l'aquarelle. Petite invitation à la peinture vagabonde, p. 54, Paris, Transboréal, coll. « Petite philosophie du voyage », 2009, 89 p.