Publié le 01/26/2016 - 13:51
GESTES D'HORIZONTALITÉ ET A/R/T/OGRAPHIE
Réhabiliter la réflexion sauvage et collective, le faire-communauté et la sérendipité,
comme percées dans le connu de la connaissance
Permettez-moi d'employer le « je » pour entrer dans cette expérience d'écriture sincère et quelque peu maladroite; celui-ci me permettra le tâtonnement propice à l'idéation intuitive, et la non-domestication des concepts que je souhaite déployer, avec un sens surtout ouvert de la conviction – et un désir de sérendipité, ajouterais-je, né de la découverte même de ce mot1.
En écoutant Isabelle Miron parler à ses étudiant-e-s de l'artographie à la session dernière, je notais tous les mots précieux qu'elle prononçait (horizontalité, rhizome, risque, communauté, corps-conscience, etc.) pourtant sans grands effets de surprise, ces mots m'habitant déjà depuis plusieurs années. Je les chéris sans retenue – le mot « mutualité » est même gravé sur mon mur de chambre. Ce qui était étonnant, c'était de les entendre dans un contexte académique, alors que l'institution ne disparaît jamais vraiment malgré nos efforts de convivialité, et du climat plutôt rassurant et profane d'une salle de classe. C'était courageux, somme toute, de la part d'Isabelle de prononcer ces mots gratuits, venteux, utopiques. Ce qui m'est alors apparu à l'esprit, c'est que la méthodologie appelée artographie ne naissait visiblement pas de nulle part; qu'elle fait écho à des pratiques subversives et de déconstruction des figures d'autorité (celle du patriarche, du prescripteur monolithique, du pédagogue, du grand-penseur, des classiques de la littérature, de l'État, etc.); des pratiques qui s'observent beaucoup dans les milieux militants (chez les activistes, si vous préférez... j'hésite souvent entre ces deux termes). J'ai donc cherché à mettre en lumière les ressemblances entre ces deux « traditions » anti-hiérarchiques de réappropriation du savoir, toutes deux soucieuses du faire-communauté.
Ainsi j'aimerais vous parler de démocratie directe, mais plus encore d'un amas de cultures organisationnelles en recherche d'autonomie et au sortir des aliénations systémiques – j'aime à dire qu'il s'agit de pratiques anarchisantes – qui proposent des gestes d'horizontalité concrets, car il me semble qu'on a tout à gagner à infiltrer ces techniques et principes dans nos institutions, de la même manière qu'on souhaite laisser pousser la mauvaise herbe pour régénérer un sol qui a subit la culture intensive. Parce que nos universités sont des lieux de production d'idéologies, exigeant un sens de la performance continue et surtout anxiogène, peut-être même inaboutie; de quête de prestige et de réussites (une pensée spéciale pour le système de bourses d'excellence au 2e et 3e cycle!); et que cela peut s'avérer très toxique pour la pensée, le socius, la force empathique et la mise en commun des rêves et des utopies. Car oui, je compte aussi vous parler d'utopie, je n'ai pas peur de ce mot qui est un lieu commun, un terrain vague, obscur et risible comme la moindre légende populaire, un terrain miné duquel il est si facile de se désintéresser, tel le site radioactif Semipalatinsk au Kazakhstan, condamné à son non-sens, à une abdication politique et philosophique; de lui préférer un réalisme quotidien, un sceau de banalité, l'auto-justification par une relation assumée à la fatigue, ou l'incapacité à remettre en question un parcours académique, un mode de vie, ou un langage politique enclavé. Mais voilà, je crois qu'il faut raviver les mots innocents et gratuits. Yvon Rivard a d'ailleurs saisit l'ampleur de ce pouvoir appelé innocence, « cette part de soi et de l'humanité qui est à la fois démunie et invincible. » Utopie est un mot innocent, mais il s'agit-là d'une innocence tendue en puissance, disponible si je puis dire. On la retrouve dans l'expression : « à force d'innocence », proposée par le collectif de poésie La filée. Yvon Rivard poursuit : « contre la guerre qui tue, conclut, humilie, il n'y a pas de guerrier plus puissant que l'innocent qui […] raccommode […] les trous que le temps et les hommes font dans le tissus même de la vie »2. Aussi explique-t-il que revient à un-e innocent-e « la tâche de nous faire voir la beauté et l'insuffisance du monde. »3 C'est que l'artographie est une visée innocente, un souhait utopique qu'il n'est pas insensé de formuler dans une salle de classe. Car nous en avons justement le temps, nous universitaires, littéraires, rêveuses et rêveurs, de désamorcer le temps, et ce temps de neutralisation (comme dans : remettre les pendules à l'heure, c'est à dire à l'heure zéro, l'heure où tout est possible) est précisément une action – car pourquoi toujours séparer ces deux modes, avec, d'un côté : réflexion/déconstruction/rêve/imagination et de l'autre : action/production/création ? Il est vrai que l'utopie porte l'exigence d'un temps neutralisé, mais voilà, j'ai la conviction que nous en sommes capables, que nous y sommes déjà, là où les murs du temps et de la production tombent.
2. Points de ressemblance
La démocratie directe est un moyen, un processus plutôt qu'une fin, tout comme la méthodologie artographique – non-directive, imprécise et non-normative, puisque rhizomatique; tout de même, employer le terme « méthodologie » pour venir légitimer ce travail me semble un oxymore intéressant, par ailleurs le mot méthodologie paraît produire cette fusion entre le théorique et la pratique – l'artographie donc, est une manière de faire, de mettre en relation des formes, des humains, des théories, des œuvres... Ainsi elle est un processus, une mise en marche sans point d'arrivée. C'est l'exercice de la pensée en cours, en chantier, et consciente d'elle-même et de ses répercussions.
On cherche dans les deux cas à mieux faire circuler les voix divergentes, qu'elles soient marginales, minoritaires ou minorisées (les femmes sont par exemple un groupe minorisé et non minoritaire), ou inclassables, en cherchant n'exclure qui que ce soit, à n'occulter personne. Ce sont des méthodologies performatives, vivantes (on appelle l'artographie « a living inquiry ») et souples, puisque c'est le respect et la mutualité qui demandent à être performés, incarnés, à se construire, et ce, de manière continue. Dans le cas des pratiques anarchisantes, tel que j'ai choisit de les identifier plus haut car le syntagme « démocratie directe » me semble trop prescriptif et il n'englobe pas toutes les pratiques dont je souhaite vous parler, les relations égalitaires semblent un point central sur lequel travailler dans le cadre d'un nouveau faire-communauté. L'artographie mise elle aussi sur les relations : « It is a thinking that reflects on inter-embodiment, on being(s)-in-relation, and communities of practice »4. Le mot embodiment réfère à l'incarnation de l'être dans le tangible; il ouvre aussi sur la subjectivité, voire l'inter-subjectivité; plus nettement encore ce mot somme la présence du corps. Penser, accueillir la résonance du corps, nous disent Irwin et Springgay. Le corps devient un concept vaste et démultiplié, il comprend le corps social, le corps écologique, le corps d'une classe d'école, le corps holistique (corps-conscience). On s'intéresse toujours aux inter-actions, à comment sentir et matérialiser des idées, des œuvres, à dynamiser un devenir-culturel.
Il semble que je pourrais reprendre tous les concepts métaphoriques de l'artographie, et jouer avec les possibles qu'ils dévoilent car ils sont juteux à souhait, et que le simple fait de les lire donne à vivre plus d'empathie, de pensée sauvage (« work that […] keeps the wilderness inside of us alive5 ») et d'espoir pour les futures découvertes en milieu universitaire. Espoir de réussir à faire entrer plus de foi, d'amour et d'émerveillement dans le laboratoire habituellement clos et intransigeant de la recherche, où le mot rigueur agit comme un toit rétrécissant. C'est un mot qui personnellement m'attriste, je ne peux que l'associer au cloisonnement, à une rupture avec le grandiose, et avec l'infini, qui est un autre thème cher à Rivard. Car selon lui l'art porte le devoir de se livrer « au service de cette exigence, il ne peut dire quelque chose de ce monde que s'il dit aussi le mystère dans lequel ce monde baigne. »6 Ainsi je nous invite à trouver les moyens pour faire entrer plus de voyage, plus de flou, d'intuition, de tolérance et d'humanité dans nos gestes et structures universitaires.
Les pratiques anarchisantes, les cultures organisationnelles solidaires (féministes, anticolonialistes, écologistes, etc.) et l'artographie ont encore bien d'autres points communs : elles partent de constats critiques et épistémologiques qui mettent en doute la production du savoir, tel que Derrida s'en inquiète lorsqu'il interroge par exemple les études féminines (et féministes), à savoir si elles vont perpétuer la « Loi de l'université » ou bien saisir l'opportunité de la déconstruire radicalement. Seront-elles les gardiennes de la Loi elles aussi ?, questionne-t-il avec justesse. Ainsi, Naomi Shor remarque que ce nouveau champ d'études ne pourrait être qu'une « alvéole de plus dans la ruche universitaire ».7 Pour ma part, je choisis de considérer les pratiques ou méthodologies qui m'intéressent ici (artographie et cultures militantes radicales) comme des critiques non-passives, intégrales et infatigables (c'est-à-dire sans limites dans l'exercice de déconstruction qu'elles ouvrent) ; elles engendrent des expérimentations, des créations et des relations que je perçois comme un laboratoire informe, peut-être même chaotique dans le cas de l'artographie, mais dont on ne peut désormais plus ignorer l'existence, répondant à la fameuse « enquête vivante » si chère aux artographistes.
Ce qui nous intéresse, me rappelle-t-on, c'est : comment se rendre disponible à de nouveaux savoirs ? Quelle sorte de présence est de mise ? Cela demande des espaces-temps de type « interstices » pour la découverte, le jaillissement de nouvelles connaissances (faire appel à la sérendipité ou à l'heuristique), « for the coming of a knowing ». D'ailleurs, j'aime bien le terme knowing et je retiens cette traduction de l'expression knowing smile : « smile that suggests secret understanding » : sourire complice8. Mais knowing peut aussi signifier : compréhension secrète. Et voilà que dans leur texte, Irwin et Springgay reprennent cette importante phrase d'Elizabeth Ellsworth : « some knowings cannot be conveyed through language »9, qui n'est pas sans rappeler la notion de corporalité, et celle de processus. La compréhension secrète se joue sur différentes tonalités; elle bouleverse les modes de connaissance académiques et unilatéraux. Le langage est insuffisant. Ainsi, parmi les pratiques anarchisantes que je connaisse, l'on met beaucoup d'emphase sur la diversité d'activités et de modes d'apprentissage pour ne pas concentrer nos capacités sur l'intellect uniquement. (Nous y reviendrons plus tard, avec des exemples concrets.) J'entretiens pour ma part une riche relation avec le mot immersion. L'immersion est un moyen non-hiérarchique pour faire des découvertes, pour y nager, pour être dépassé-e-s par ces mêmes découvertes, et ne pas chercher à les classer, à les dresser en systèmes – l'artographie elle-même se tient loin des systèmes, elle en est peut-être l'antithèse. L'immersion demande seulement une présence de qualité, intégrale, une écoute immense; il s'agit clairement d'une pratique anarchisante!
Un autre point de ressemblance entre l'artographie et les cultures organisationnelles des milieux militants se tient dans le projet d'auto-didactisme. L'anarchisme est un système d'idées gravitant autour de la volonté d'autonomie. Pour être autonome, il n'est pas seulement question de rompre avec les aliénations et les autorités extérieures, mais il faut être capable d'auto-critique et d'observation de soi. L'artographie met aussi le focus sur cette composante. Nous revenons une fois de plus à l'importance des relations interpersonnelles saines et approfondies, car pour établir une pareille santé relationnelle dans nos communautés, incluant la sphère universitaire, et qu'ainsi la réflexion collective puisse nourrir abondamment l'avenir et les projets utopistes qui attendent d'être échafaudés, cela demande évidemment une meilleure connaissance de soi, ainsi que des gestes d'humilité. Ces gestes m'apparaissent finalement comme des formes d'invitation bienveillante, d'hospitalité permettant à l'autre d'exister sans avoir à rivaliser, à lutter pour sa place. Cela revient à dire qu'il faut abandonner ce qui nous donne de l'autorité et nous éloigne de la rencontre désarmante avec l'Autre.
1Mot que j'apprenais à l'intérieur d'un cours de Récits de voyage artistiques et hypermédiatiques donné à l'automne 2015. Sérendipité signifie faire une découverte, « de façon inattendue à la suite d'une concours de circonstance fortuit » et « trouver autre chose que ce que l'on cherchait, comme Christophe Colomb cherchant la route de l'Ouest vers les Indes, et découvrant un continent inconnu des Européen-e-s. » Source : Wikipédia.
2Une idée simple. Montréal : Boréal. 2010. p. 164.
3 Ibid. p.177.
4Being with Artography. Sense Publisher. Rotterdam : Sense Publisher. 2009. p. xxii
5Being with Artography. Sense Publisher. Rotterdam : Sense Publisher. 2009. p. xvii.
6Une idée simple. Montréal : Boréal. 2010. p.181.
7Derrida et Shor sont ici cité-e-s par la philosophe française Catherine Malabou. Changer de différence. Le féminin et la question philosophique. Paris : Galilée. 2009. p.120-121.
8J'avoue ici mon petit plaisir à parcourir les nombreuses traductions proposées par le site Wordreference.com
9Toutes les citations en anglais dans ce paragraphe réfèrent à Springgay et Irwin. Being with Artography. Rotterdam : Sense Publisher. 2009.
3. Un éventail de gestes d'horizontalité
Je vais m'amuser à changer la forme du texte, ce qui va me permettre de vous faire découvrir autrement, de prendre connaissance de gestes concrets et appropriables. Ils ont tous en visière d'éviter la hiérarchisation du savoir et la répartition non-égalitaire de la parole. Plus globalement, ils cherchent à réhabiliter la réflexion collective (et sauvage!), le faire-communauté et la sérendipité comme percée dans le connu de la connaissance. Nous entrons donc dans une boîte à outils. Notez que ces exemples mériteraient d'être plus longuement expliqués, et qu'ils ne proposent pas une recette. Ils sont tous polyvalents et il ne revient qu'à nous de se les approprier, de les transformer à notre guise et selon la singularité de chaque situation.
Récits de vie
1: Prendre le temps de se raconter nos expériences passées, comment les autres nous ont transformé, nos blessures et nos espoirs. Pourquoi on est ici, ce qui nous fait peur, etc.
Rôle de la facilitation : Personne qui anime les discussions/réunions, sans jamais orienter le fond des questions. Intervient pour recentrer les débats qui s'écartent trop, parfois résumer les propos, rappeler les zones grises, faire respecter les tours de parole, etc. Garde un regard extérieur et non affecté sur l'évolution de la discussion.
Gardien-ne du senti : Personne qui peut être consultée (de maniere discrète, voire anonyme) lors d'une discussion de groupe ou d'un événement, pour partager un mal-être dû à une dynamique malsaine/oppressive qui s'est installée dans le gorupe, ou par quelqu'un en particulier. «Plusieurs tactiques peuvent alors être employées pour ajuster la situation.
Communication non-violente
1: Mode de communication axié sur l'expression de son ressenti, de ses besoins et de ses manques, de façon à éviter les reproches éperdus et précipités. Marque notre « aptitude à donner avec bienveillance » et faire preuve d'empathie.
Circulation de la parole : Veiller à ce que tout le monde soit à l'aise de participer ; ne pas monopoliser la parole ; faire des tours de table pour s'assurer d'entendre tout le monde sur des sujets délicats ; ne pas couper la parole ; écouter attentivement les personnes plus timides ; etc.
Météo émotionnelle : En début ou en fin de réunion, faire un tour de table de « comment ça va ? » Ceci permet de prendre en compte l'état d'esprit de chacun-e, car celui-ci peut parfois intervenir dans les prises de parole, ou décisions. Cette pratique est particulièrement agréable à faire !
Jeux et aspects ludiques : Lire à interprétation. Il n'y a jamais de mauvais timing pour introduire ceci. Autre méthode d'inclusion des gens qui ont tendance à s'effacer. Partage de plaisir.
Espaces d'auto-critique : Ajouter ce point à l'ordre du jour lorsque possible. Ce qu'on a aimé/moins aimé dans cette expérience commune aujourd'hui (ou avant cela, lors de la dernière séance, ou de la dernière année, etc.)
Des exemples de collectifs...
qui ont à cœur ces principes, et proposent d'autres savoirs-faire de cet ordre (ou désordre!) :
- La Caravane intergalactique. Collectif ouvert et multiculturel de nomades. Culture de la gratuité, éducation populaire, vivre-ensemble, consolidation de réseaux de solidarité, bibliothèque ambulante. France, Espagne, Portugal. http://lacaravane.noblogs.org/
- La filée. Collectif de poésie dérangeante. Affichage sauvage, zines, happenings, féminisme, dissidence. Montréal. collectifpoesielafilee@lists.riseup.net
- Auberge de la grève et collectif Le récif. Vie en collectivité, lutte écologique, résidence artistique, espace d'éducation populaire. Trois-Pistoles. https://aubergedelagreve.wordpress.com/
- Politics and care. Collectif centré sur la culture du soin. « Bien-être collectif, discussions et complot » Montréal. https://politicsandcare.wordpress.com/
- Scop Le Pavé et Scop Le Vent debout. Coopératives d'éducation populaire basées en France. Mention spéciale à leurs conférences gesticulées. http://www.scoplepave.org/
Finalement, d'autres écoles de pensée introduisant des pratiques anarchisantes :
Le théâtre de l'opprimé et le théâtre forum
Le clown-activisme (voir : grandlivrerose.free.fr/)
L'éducation populaire
Les performances In situ
Une certaine histoire des happenings artistiques
L'école à la maison (lire : Une société sans école, Ivan Illich)
L'autogestion
Certains coopératives de travail, de solidarité, de production
Les infokiosques (kiosques rudimentaires et parfois mobiles proposant des zines, brochures, livres, poésie, matériel de mobilisation, souvent gratuits ou à peu de frais)
Etc.
1ROSENBERG, Marshall. Les mots sont des fenêtres (ou bien ils sont des murs), Introduction à la CommunicationNonViolente. Paris : La Découverte. 1999.
2COLLECTIF D'AUTEUR-E-S. Les cahiers du Pavé #3. Récits de vie. Villiers le Bel : Formes Vives. 2014.
Bibliographie
Papier
MALABOU, Catherine. Changer de différence. Le féminin et la question philosophique. Paris : Galilée. 2009.
RIVARD, Yvon. Une idée simple. Montréal : Boréal. 2010. p. 164.
ROSENBERG, Marshall. Les mots sont des fenêtres (ou bien ils sont des murs), Introduction à la CommunicationNonViolente. Paris : La Découverte. 1999.
SCOP LE PAVÉ. Les cahiers du Pavé #3. Récits de vie. Villiers le Bel : Formes Vives. 2014. 94p.
SPRINGGAY, Stephanie, IRWIN, Rita et Carl LEGGO. Being with Artography. Rotterdam : Sense Publisher. 2009. 282p.
Toile
ANONYME. Débats sur les débats. Capitalisme, état...? Démocratie directe! 2004. (https://infokiosques.net/lire.php?id_article=87)
FREEMAN, Jo. La tyrannie de l'absence de structure. 2003 [1970].
(https://infokiosques.net/lire.php?id_article=2)
CASTORIADIS, Cornelius. Autogestion et hiérarchie. 2005 [1974].