Publié le 11/06/2016 - 20:00
Un dimanche sur la montagne, au rythme des pas absorbés par le tapis orangé de la forêt.
Les derniers rayons de chaleur automnale, les arbres à demi-dépouillés de leur feuilles.
En redescendant du sommet, je me suis fait attrapé par une noirceur enveloppante, aillant négligé le retour à l'heure normale de l'est.
Le paysage devient austère et les contours se fondent en une sorte d'abîme visuelle.
Le parc du Mont-Royal se transforme en un autre lieu, seuls les sons lointains provenant des derniers joueurs de tam tam et la constellation des éclairages domestiques qui s'allument pouvant être perçus à travers les branches me rappellent que je suis à Montréal.
Voyager à la vitesse de la lumière c'est témoigner d'un paysage qui se transforme au rythme de ses variations lumineuses.