Publié le 03/17/2016 - 05:41
J’ai poursuivi l’écriture de ma création cette semaine. Dans mes ((trop) nombreux) moments de tergiversation, j’entendais les voix de François, de Rachel et de Jean-François me répéter en chœur :
— Qu’est-ce qui t’arrête?
— L’éparpillement : ma vie parfois trop « a/r/tographique » et rhizomatique à la fois de doctorant en recherche-création. Mon esprit qui erre, puis s’égare divisé entre l’écriture de mon récit de voyage, mes recherches doctorales, mes lectures critiques, l’écriture éventuelle de ma pièce de théâtre, la préparation à mon examen de synthèse...
— Qu’est-ce qui t’arrête?
— Ma grippe ou mon rhume, je ne sais jamais les différencier. Ma gorge qui se volcanise. Ma fatigue oculaire. Mes maux de tête. Autrement dit, mon corps... qui s’épuise...
— Qu’est-ce qui t’arrête?
— Ma lenteur. J’écris au rythme d’une tortue à la patte cassée. Je suis trop dans le grain du texte. Je perds ma vue d’ensemble, alors je dois me relire, une fois puis une autre, avant de me remettre à écrire.
— Qu’est-ce qui t’arrête?
— Les mots, leur nombre limité. Pour le dire autrement, ma propension à tout néologiser.
— Qu’est-ce qui t’arrête?
— Mon perfectionnisme, mon lâcher-prise insuffisamment développé.
(Source de l'image : URL : https://pixabay.com/fr/arr%C3%AAt-bouclier-634941/. Creative Commons (CC0).)