Publié le 11/12/2016 - 16:11
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Hier soir en revenant du séminaire je me suis arrêté au 28 rue Vallières, à Montréal.
Par une froide nuit d'automne, un groupe d'individus s'étaient réunis en cercle devant cette adresse.
Leur silence laissait place aux paroles d'un grand poète qui venait de quitter pour un dernier voyage.
Comme ses paroles, les lampions et chandelles posées entre les fleurs éclairaient les âmes en deuil.
La mort rassemble, elle permet le voyage interne et l'introspection de ceux qui restent.
La date de départ devient une trace de cet état liminaire et convoquera à nouveau, chaque année, un rituel de commémoration.